Projets d’équipe de recherche collaborative

Variants d’ADN rares et traits complexes humains : améliorer les analyses des études familiales en modélisant mieux les structures de dépendance

Ce projet explore les structures de dépendance familiale dans les données de séquences d’ADN. Ceci est utilisé pour étudier les mutations génétiques rares qui peuvent être impliquées dans des maladies complexes.

Catégorie de recherche : Santé et biologie
Région : Nationale
Date : 2016-2019

Pourquoi étudier les mutations génétiques dans les familles ?

L’avènement du séquençage d’ADN à haut débit a ouvert la possibilité de détecter des mutations génétiques rares pouvant être impliquées dans des maladies complexes.

Les échantillons familiaux sont mieux adaptés pour établir l’implication de mutations rares dans des traits complexes que les échantillons de sujets non apparentés. En effet, dans une famille, en raison des principes de base de l’hérédité, plusieurs membres affectés peuvent être porteurs de la même mutation rare.

Zones d’exploration

Structures de dépendance

Comprend l’étude des diverses formes de structures de dépendance dans les données de séquences d’ADN familiales.

Les sources de dépendance peuvent inclure :

  • les relations entre les membres de la famille, connues ou inconnues des enquêteurs ;
  • l’association entre des mutations situées dans des régions génomiques voisines, détectables par des schémas familiaux et de population de séquences d’ADN ;
  • dépendance entre plusieurs traits.

Résoudre les défis mondiaux

Objectifs de l’équipe de recherche

Réunir statisticiens, épidémiologistes génétiques et experts des traits complexes pour mieux intégrer et modéliser les différentes formes de dépendance.

Développer des approches d’inférence statistique plus générales et adaptées (avec des gains de puissance et de validité) que les quelques méthodes actuellement applicables.


Les gens derrière le projet

Membres du groupe

Alexandre Bureau | Université Laval

Karim Oualkacha | Université du Québec à Montréal

Collaborateurs

Dans les domaines de la statistique et de l’épidémiologie génétique :

Marie-Hélène Roy-Gagnon | Université d’Ottawa

Kelly Burket | Université d’Ottawa

Fabrice Larribe | Université du Québec à Montréal

Aurélie Labbé | HEC Montréal

Jinko Graham | Université Simon Fraser

Célia Greenwood | université McGill

M’Hamed Lajmi Lakhal Chaieb | Université Laval

Ingo Ruczinski | École de santé publique Johns Hopkins Bloomberg à Baltimore, États-Unis

Eleftheria Zeggini | Wellcome Trust Sanger Institute à Cambridge, Royaume-Uni

De plus, cinq experts canadiens fourniront des données et des idées sur la génétique des caractères complexes.

Publications pertinentes

Contact

Variants d’ADN rares et traits complexes humains : améliorer les analyses des études familiales en modélisant mieux les structures de dépendance est un projet de l’équipe de recherche collaborative. Ce programme aborde des problèmes complexes à travers un programme de recherche et de formation de trois ans.


L’INCASS offre environ 200 000 $ pour ce type de projet, qui nécessite une équipe de professeurs, de postdoctorants et d’étudiants.